Pour retrouver des volumes du visage ou remodeler sa silhouette, rien de mieux que le recours au lipofilling, le prélèvement puis réinjection de ses propres cellules adipeuses. Les spécialistes nous expliquent pourquoi.
Pour rajeunir ou combler des volumes, le lipofilling, qui consiste à réinjecter au patient sa propre graisse, est devenu l’acte de référence en chirurgie : « La graisse est précieuse »... On en perd un peu chaque jour, or c’est elle qui donne sa jeunesse aux tissus. » Déjà, en 2015, le congrès européen de l’esthétique médicale et chirurgicale, l’IMCAS, révélait que cette technique avait fait son entrée dans le Top 5 des procédures chirurgicales les plus pratiquées dans le monde.
Depuis plus d’une décennie, la greffe de cellules adipeuses est devenue une technique courante de comblement en chirurgie esthétique. Au point que les professionnels n’envisagent quasiment plus de chirurgie de rajeunissement ou d’augmentation de volume sans injection de graisse autologue.
Un acte chirurgical sans injection de graisse est l’âge de pierre de la chirurgie !
La raison de cet engouement ? Une pratique qui n’entraîne aucun risque d’intolérance ou d’effet secondaire. Des résultats définitifs et ultra-naturels. Et en prime, l’apport de cellules souches qui améliorent la qualité de peau. Les dernières indications en date : les seins, les fesses et les mollets…
Comment ça se passe ?
Sous anesthésie générale ou locale, le lipofilling se décompose en trois étapes : prélèvement, purification et transfert. Le chirurgien aspire la graisse dans les zones de stockage : ventre, hanches, culotte de cheval, genoux… Elle est ensuite purifiée par centrifugation pour n’en conserver que la part la plus pure, entre 30 % et 80 %, selon sa qualité. Puis cette graisse purifiée est réinjectée à la micro-canule dans la zone à traiter. Depuis quelques années, le geste est parfaitement maîtrisé.
L’apparition de canules beaucoup plus fines permet d’être plus doux dans le prélèvement et le transfert des cellules graisseuses, et donc d’augmenter le pourcentage de prise de la greffe. Grâce à ces outils, les résultats sont plus fins et plus naturels, sans risque de voir apparaître des nodules graisseux.
La candidate idéale au lipofilling ?
Rondes ou minces, quasiment toutes les femmes peuvent avoir recours au lipofilling. Si le stock de graisse est insuffisant sur une zone donnée, le chirurgien la prélèvera sur plusieurs parties du corps. Bien sûr, si la patiente est maigre, il ne faut pas espérer récupérer de quoi lui redessiner des fesses ou des seins, mais on arrive toujours à prélever de quoi remplir un visage ou un décolleté… Et même sur un visage très rond, qui a priori n’en a pas besoin, il est possible de prélever la graisse sur le cou pour la réinjecter dans les zones qui ont perdu du soutien, comme le front, les tempes ou le menton.
La garantie d’un lifting harmonieux
Le vieillissement est à la fois un relâchement cutané et une perte de graisse profonde. Retendre la peau ne suffit pas à obtenir un résultat naturel. Pour retrouver la plénitude et le moelleux de la jeunesse, il faut restaurer les volumes graisseux. Le chirurgien repositionne la graisse là où elle a fondu : dans les tempes, les cernes, le haut des pommettes, la vallée des larmes, l’angle de la mâchoire et le menton. Cette graisse est injectée en profondeur pour éviter d’alourdir le visage.
Une fois le plan profond restauré, le chirurgien peut ajouter un peu de graisse superficielle pour traiter les rides et améliorer la qualité de peau. Cette technique permet aussi de corriger de nombreux petits défauts : embellir les lèvres, gommer une bosse sur le nez, rajeunir un lobe d’oreille fripé ou redonner de l’épaisseur à la peau affinée des mains.